Il est fascinant de se dire que la majeure partie de l'humanité a été parent et que malgré cela chacun continue de son côté à commettre les mêmes erreurs et à entasser inexorablement les objets inutiles ou peu utiles. Comment, lorsqu'on a connu la rigueur implacable des sciences les plus nobles, ne pas être ébranlé par ce constat ? Pourquoi n'avons-nous jamais été correctement conseillés ? Nous avons pourtant autour de nous de nombreux jeunes parents ainsi que de plus anciens. Je vois aujourd'hui au moins quatre raisons qui expliquent ce culte de l'inutile ou du peu utile.
Tout d'abord l'inutile est relatif. Je découvre assez vite que l'éducation et le développement d'un enfant n'a rien d'une science exacte. Il y a finalement assez peu de faits établies ou plutôt il y en a autant que de bébés. Ce qui peut fonctionner pour l'un peut ne pas fonctionner pour l'autre. Vous êtes ainsi condamnés en tant que parent à un empirisme désuet qui pourra vous pousser à essayer les recettes même les plus absurdes : si je lui mets un CD de bébés qui dorment est-ce qu'il va faire ses nuits ?
Ensuite l'inutile rassure. La vérité d'hier est rarement celle de demain et celle d'aujourd'hui est par conséquent impénétrable. Dans ce contexte la solitude du parent devant ses responsabilités peut être particulièrement pesante. On est dès lors beaucoup plus réceptif aux discours des "spécialistes", surtout lorsque les "buzz word" sécurité, prévention, risques sont utilisés.
L'inutile aide. Surtout au début. La difficulté des premiers mois, en particulier le manque de sommeil, vous fait décupler la valeur d'aide que peut apporter un objet. L'investissement n'est rien en regard de l'augmentation, même modique, de votre confort de vie. Après quelques nuits blanches j'aurais été prêt à acheter du lait de kangourou si on m'avait dit que cela lui permettrait de dormir ne serait-ce que 4 heures de suite. Je constate ainsi, à posteriori, que la majeure partie de nos achats inutiles ou peu utiles a été réalisée dans les 6 premiers mois.
Enfin, et c'est surtout vrai pour les papas, l'inutile distrait. Faire les magasins est finalement une bonne manière de s'occuper de ses enfants sans avoir à gérer les couches, les pleurs et les repas. On en apprécierait presque les sorties au BHV les samedis en période d'affluence maximum.
Tout d'abord l'inutile est relatif. Je découvre assez vite que l'éducation et le développement d'un enfant n'a rien d'une science exacte. Il y a finalement assez peu de faits établies ou plutôt il y en a autant que de bébés. Ce qui peut fonctionner pour l'un peut ne pas fonctionner pour l'autre. Vous êtes ainsi condamnés en tant que parent à un empirisme désuet qui pourra vous pousser à essayer les recettes même les plus absurdes : si je lui mets un CD de bébés qui dorment est-ce qu'il va faire ses nuits ?
Ensuite l'inutile rassure. La vérité d'hier est rarement celle de demain et celle d'aujourd'hui est par conséquent impénétrable. Dans ce contexte la solitude du parent devant ses responsabilités peut être particulièrement pesante. On est dès lors beaucoup plus réceptif aux discours des "spécialistes", surtout lorsque les "buzz word" sécurité, prévention, risques sont utilisés.
L'inutile aide. Surtout au début. La difficulté des premiers mois, en particulier le manque de sommeil, vous fait décupler la valeur d'aide que peut apporter un objet. L'investissement n'est rien en regard de l'augmentation, même modique, de votre confort de vie. Après quelques nuits blanches j'aurais été prêt à acheter du lait de kangourou si on m'avait dit que cela lui permettrait de dormir ne serait-ce que 4 heures de suite. Je constate ainsi, à posteriori, que la majeure partie de nos achats inutiles ou peu utiles a été réalisée dans les 6 premiers mois.
Enfin, et c'est surtout vrai pour les papas, l'inutile distrait. Faire les magasins est finalement une bonne manière de s'occuper de ses enfants sans avoir à gérer les couches, les pleurs et les repas. On en apprécierait presque les sorties au BHV les samedis en période d'affluence maximum.
Voilà pourquoi nous avons, comme beaucoup de parents, joints l'inutile à l'accessoire. Mais de cette expérience je retire néanmoins quelques leçons que je vous livre avec plaisir :
- N'achetez un objet que lorsqu'il vous est conseillé par une famille d'au moins 3 enfants qui vous promet l'avoir utilisé pour le petit dernier.
- Assurez-vous d'avoir dormi au moins 8h d'affilée avant d'effectuer le moindre achat
- Fuyez les objets dont le "packaging" contient les mots "miracle" ou "miraculeux". En matière de bébés les miracles n'existent pas.
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